Le véhicule électrique et son bilan CO₂

Le véhicule électrique et son empreinte écologique font souvent débat. Ceci ne facilite pas le choix des clients particuliers comme entreprises. Or, d’après l’étude menée en avril 2020 par l’ONG Transport et Environnement, les véhicules électriques émettent, en moyenne en Europe, trois fois moins de C0₂ que leurs équivalents essence et diesel. Le résultat est donc sans appel. Mais, comment est ce possible ? Quel est le bilan carbone du véhicule électrique ?

Le véhicule électrique en tête grâce à l’usage

L’ONG Transport et Environnement a analysé et agrégé toutes les émissions de C0₂ : de la production de l’énergie du pays, au cycle de fabrication des véhicules jusqu’à leurs usages. L’extraction des minerais nécessaires à la production des batteries est également prise en compte dans cette étude.

Deux éléments sont générateurs des émissions de C0₂ :  la production du véhicule et son usage. Dans le cadre de la production du véhicule, c’est le véhicule thermique qui consomme le moins de C0₂. La fabrication de la batterie du véhicule électrique est très consommatrice de C0₂. En revanche, si l’on s’attache au seul usage du véhicule : il y a un net avantage pour l’électrique. Recharger sa voiture, même avec de l’électricité produite par des centrales à charbon, a un bilan carbone mieux disant que celui de faire le plein d’une voiture avec de l’essence ou du diesel.

Ainsi, aujourd’hui même en Pologne ou en Allemagne, le véhicule électrique demeure reste plus intéressant, malgré leurs dépendances aux énergies fossiles pour la production d’électricité comme le charbon. Le bilan carbone du véhicule électrique apparaît moins impact que celui du véhicule thermique.

En France , le véhicule électrique est à -77% de C0₂ par rapport à son équivalent thermique. Ceci en partie grâce à l’énergie nucléaire. La Suède est ,quant à elle, en tête de ce classement grâce aux énergies renouvelables.

Une tendance durable

La tendance va s’accentuer dans les 10 prochaines années.  En effet,  le développement, en Europe et en France, des énergies renouvelables  va accélérer cet écart entre le véhicule électrique et thermique ( légende orange du graphique ci-dessus)  même si ce dernier améliorera sa  consommation de carburant. Pour rappel en France, la loi relative à la transition énergétique fixe un objectif ambitieux de porter la part des énergies renouvelables à 32 % de la consommation totale d’énergie en 2030.

Cet éclairage fait, on peut apprécier sous un angle nouveau l’usage du véhicule électrique et de son intérêt grandissant !

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